L’économie sociale du point de vue des femmes
Actes du colloque
Sous la direction de Christine Corbeil, Francine Descarries, Elsa Galerand LAREPPS (LABORATOIRE DE RECHERCHE SUR LES PRATIQUES ET LES POLITIQUES SOCIALES), EN COLLABORATION AVEC L’ALLIANCE DE RECHERCHE IREF/RELAIS-FEMMES, février 2002
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Résumé :
La nouvelle économie sociale, on le sait, a connu un essor important au Québec au cours des dernières années. Des centaines d’ entreprises et organismes ont vu le jour, des milliers d’ emplois ont été créés, des structures de développement local ont été mises sur pied pour soutenir l’ émergence des projets en économie sociale et les femmes y ont largement participé. Selon le recensement effectué par le Comité sectoriel de la main-d’ œuvre (CSMO) de l’ économie sociale et de l’ action communautaire (février 2001), les femmes constituent plus de 69,2 % de la main-d’ œuvre et occupent 53 % des postes de direction en économie sociale.
La question de l’ économie sociale, on le sait, a occupé une place importante dans les débats menés au sein du mouvement des femmes et à sa marge depuis la marche Du pain et des roses en 1995. Malgré l’importante participation des femmes à ce secteur et l’offre d’emplois générée par les entreprises d’économie sociale, chercheurs et chercheures et praticiennes ne sont pas toujours unanimes à reconnaître la capacité de l’ économie sociale à « faire l’ économie autrement », ou sa pertinence comme levier socio-économique pour les femmes.
Nous avons donc pensé que le temps était venu de réunir les unes et les autres autour d’ une même tribune afin de :
faire le point sur la situation des femmes en économie sociale au Québec ;
mettre en relief les regards féministes sur l’ économie sociale, ses principes et ses
valeurs ;
partager le point de vue des différentes actrices de l’ économie sociale : gestionnaires, agentes de développement, travailleuses, initiatrices de projets, chercheures… ;
accroître la visibilité du discours et des pratiques des femmes en économie sociale.
Le colloque1, dont les Actes font l’ objet de la présente publication, se voulait donc une occasion pour réfléchir, du point de vue des femmes, sur les limites et les potentialités de l’ économie sociale dans le contexte québécois.